La pluie glacée qui virait à la neige fouettait son visage et ses mains engourdies par le
froid. Minuit approchait sans doute. S’il ne s’était pas égaré sur la lande, il aurait atteint
Bangor Erris depuis plusieurs heures. Au bord de l’épuisement, une pensée traversa l’esprit
du cavalier : "Si je venais à mourir dans ces marécages, personne ne trouverait jamais ma
tombe. Je disparaitrais de la surface de la terre : un cavalier noyé sur son cheval, comme
un héros des temps anciens."
[iona9791090023109]Détails
Hiver de l'An de grâce 1120.
Condamné à mourir par les siens pour un crime qu'il n'a pas commis, un
fugitif se réfugie sur les terres enneigées des rudes seigneurs de Savoie.
l'homme, qu'un profond mystère entoure, est allé jusqu'au bout de lui-
même : son chemin ne le ménera guère plus loin, et il le sait. Il attendra
donc ici ceux qui, depuis si longtemps, le poursuivent. Il ignore encore
qu'au coeur de ces montagnes sauvages et glacées, le Destin l'attend.
Sa vie, nue, est le seul bien qui lui reste, mais il lui sera demandé
davantage.
A travers ce captivant roman médiéval, l'auteur, en ramenant à la vie la
noblesse des chevaliers d'autrefois, cherche l'Homme. Adolescents et
adultes pourront le lire avec intérêt et profit : on en sort grandi.
A partir de 13 ans.
[2-85248-230-4]
Editions Triades, 223 pages
Mon âme en sabots
BEMER-SAUVAN Jeanne
Quatrième de couverture
Mon âme en sabots est un livre mystèrieux, qui captive dès les premiers
mots lus au hasard. L'auteur y confie à coeur ouvert ses tentatives pour
rejoindre un monde, à mi-chemin de l'enfance et d'un univers intérieur.
L’Épopée de Gilgamesh provient d’une série de tablettes d’argile, gravées il y a plus de
3000 ans. Elle raconte les aventures d’un roi mésopotamien qui a régné vers 2650 avant
J.-C., Gilgamesh, et d’un homme sauvage qui devient son ami, Enkidu.
C’est le plus ancien texte littéraire connu, écrit dans le tout premier système d’écriture
(l’écriture cunéiforme, début du IVe?millénaire av. J.-C.) inventé par le peuple sumérien, au
sud de l’Irak actuel.
L’épopée a d’abord été développée de façon orale. Ce n’est qu’en 2300 av.J.-C. que l’on
commence à la graver dans l’argile.
Elle se compose de 12 tablettes trouvées au cours de fouilles archéologiques, à Ninive,
dans l’immense bibliothèque du roi assyrien Assurbanapal.
À l’issue d’un long sommeil de deux millénaires, l’épopée ressurgit à nouveau au milieu du
XIXe?siècle et fut traduite en langage moderne grâce au génie des linguistes.
De cette immense épopée, Laurent Cammas, poète et pédagogue, a tiré un récit plein de
vie, de couleurs et de fureurs, pour les jeunes et les moins jeunes..
La dramatique histoire des Cathares - "Vautours sur Montségur"
OTTInge
Note de l'éditeur
Récit de la lutte héroïque de quelques chevaliers contre le roi de France et le pape.
_ "Le mont Barthélemy, couvert de neige, dresse sa masse imposante derrière la colline.
Bientôt, le cavalier aura atteint la crête. À ce moment, il se trouve subitement face à un
groupe de cavaliers ennemis, qui se ruent sur lui avant qu’il n’ait pu les reconnaître. - Le
cheval, le cheval ! les entend-il crier. Attrapez-le, cet hérétique !
En tirant sur les rênes, il fait faire volte-face à Étoile blanche qui se cabre. Il lui enfonce les
talons dans les flancs.
– Galope ! crie-t-il, penché sur son oreille. Galope, maintenant, montre ce que tu vaux ! .
Étoile blanche s’élance fendant l’air, les yeux exorbites, une fine écume borde sa bouche.
Jordan atteint le bas de la colline. Il fait un brusque crochet sur la droite. Si les poursuivants
sont malins, ils décocheront leurs flèches à ce moment précis. Mais avant qu’ils n’aient
leurs chevaux bien en main, il est trop tard. Jordan a disparu dans le petit bois d’ormes."
Pour adulte et adolescents
_ Attention ! ce livre est le même que celui publié sous le titre "Vautours sur Montségur".
Seule la couverture est différente.
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« Deux heures plus tard, ils arrivaient devant la Ville sainte. Dans le soleil couchant, les
murailles de la ville, les tours et les arcs de l’aqueduc géant ressemblaient à du bronze
incandescent. Stupéfaits, les cavaliers s’arrêtèrent. Ils y étaient ! Ils étaient arrivés au but !
Ils s’interrogeaient l’un l’autre du regard : ce qu’ils avaient entrepris se. réaliserait-il ici ? Ils
se signèrent en silence. Pierre et Suzanne regardaient aussi cette ville, les yeux
gourmands. Personne ne faisait attention à Eustache.
Comme à regret, Eustache avait posé son regard triste sur le spectacle qu’il avait sous les
yeux. Longtemps, il fixa cette image’ dorée. Soudain, des larmes jaillirent de ses yeux, son
visage reprit des couleurs, un sourire l’illumina : il était à Jérusalem, mais jamais il ne pourrait
parler de cet intense bonheur. »
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