Les Cisterciens et leur impulsion civilisatrice - L'Ecole de Chartres, Alain de Lille
MEFFERT Ekkerhard
Note de l'éditeur
L’Ordre cistercien est né en 1098 (en Bourgogne). À partir de l’Abbaye
mère, Cîteaux, et de ses quatre filles – La Ferté (1113), Pontigny (1114),
Clairvaux (1115) et Morimond (1115) – commence une expansion
extraordinaire de cet Ordre. Il se forme au XIIe siècle un réseau d’abbayes
en France, en Allemagne, en Espagne, en Italie, en Angleterre, et encore
plus loin, au point qu’à la fin du Moyen Âge, on compte jusqu’à 1500
abbayes cisterciennes en Europe. Les Cisterciens transformèrent la nature
en l’ennoblissant tout en exerçant une intense activité spirituelle. C’est
ainsi que les Maîtres de l’École de Chartres qui enseignaient une vision
très spirituelle de la nature, se lièrent à l’Ordre cistercien et trouvèrent en
celui-ci une possibilité de relier leur conception à un ordre enraciné dans
une vie harmonieuse entre le travail, l’étude, le chant et la prière. « Les
premiers Cisterciens ne colonisent donc pas seulement les étendues
vierges ; mais ils donnent une âme au sol de l’Europe. Cette aura est
toujours visible de nos jours partout où les Cisterciens ont travaillé la terre.
Un souffle magique s’étend sur ces paysages. (...) Un homme de lettres
qui montrait Le Thoronet à un groupe d’étrangers, a attiré leur attention
sur le chemin de la lumière ; celui du nombre et celui du son. (...) Ils
veillaient à ce que le faisceau de lumière soit adapté aux objectifs de
répartition des espaces ; choisissaient consciemment et avec soin les
proportions de leurs bâtiments à partir des données mathématiques
ancestrales ; connues depuis Vitruve, (...) ils s’efforçaient aussi d’obtenir
une acoustique qui optimisait la clarté du contre-chant dans les chœurs.
Mais il y a un quatrième secret qu’ils connaissaient et qui dépasse les
autres ; c’est la connaissance des forces de la fécondité dans le monde
du vivant... » Ekkehard Meffert
[9782940353712]Détails
Editions Triskel, 350 pages
Sur les traces de Christian Rose-Croix au 13e siècle
VAL DE FLOR Isabelle
Note de l'éditeur
"L’origine du courant Rose-Croix se situe au XIIIe siècle. C’est alors que des personnalités
particulièrement douées pour l’initiation furent choisies. L’initiation même ne devait se faire
qu’après la période d’éclipse spirituelle. En un lieu d’Europe, dont on ne peut encore parler
– mais cela pourrait être révélé dans peu de temps –, il se forma une loge hautement
spirituelle, un collège de douze hommes qui s’étaient approprié toute la sagesse spirituelle
des temps anciens et de leur propre époque. Il s’agit donc de douze hommes qui vécurent
en cette époque d’obscurcissement, douze esprits éminents qui se réunirent pour travailler
au progrès de l’humanité."
Rudolf Steiner, le 27 septembre 1911, Neuchâtel
Durant de longues années, l’auteur a poursuivi une recherche sur les traces de l’enfant
dont parle Rudolf Steiner qui sera élevé par les douze Sages et portera plus tard le nom de
Christian Rose-Croix. Cette quête, qui est racontée ici, va nous conduire tout d’abord en
pays cathare, à l’époque de la croisade contre les Albigeois. Elle aboutit ensuite dans la
région de Neuchâtel, où, sous la protection du comte de Nidau sera fondé un monastère
pour abriter douze Pères. Au travers de récits, documents historiques et images dont il faut
déchiffrer le sens, le lecteur partagera cette quête passionnante sur les traces d’un des
plus grands Initiés de l’occident. [9782940353620]Détails